2010-04-24

TANT DE VISAGES, TANT DE NOMS...

Le trafic des humains!

Patricia, 19 ans, aînée de 8 enfants, quitte sa famille pour aller gagner les études de ses frères et sœurs. Avec d’autres jeunes filles, elle part pour atteindre le but de ses rêves. Elle est vendue par un oncle à des trafiquants d’êtres humains; mise à la rue, elle est récupérée par la police et elle est accueillie dans une communauté pour mineurs. Elle perd le contact avec sa famille, mais après 6 ans, grâce à un réseau de Communautés religieuses, elle retrouve sa mère.

Rita, 18 ans, travaille dans la rue pour payer la dette contractée, sans le savoir, envers un organisme maffieux et des trafiquants. Elle est prise sur la rue lors d’un contrôle de police et conduite au Centre de détention temporaire. Elle rencontre des religieuses qui visitent le centre et qui l’aident à sortir de là. Elle est accueillie dans un programme de réinsertion sociale.

Les récits de ce genre pourraient être rapportés sans fin comme les anneaux d’une longue chaîne qui forme le nouvel esclavage du 21e siècle pour tant de personnes - femmes adultes ou mineures exploitées - prisonnières de trafiquants sans scrupules et de consommateurs qui soutiennent et alimentent ce commerce.

Où est ta sœur? Ton frère? Des groupes se sont formés et ont mis sur pied différents moyens de les rejoindre, ce sont : des unités de rue, des centres d’écoute, des projets de collaboration avec les ambassades, des visites au Centre de détention temporaire, des cours de formation, des sessions d’assistance légale pour permettre de réunir la documentation nécessaire afin de sortir de la clandestinité et obtenir des permis de séjour, etc.

Le cœur compatissant et charitable est inventif; dans bien des cas, l’action est le fruit d’un nouveau ‘génie féminin’ qui se déploie de façon étonnante et encourageante.

(Inspiré du bulletin UISG, La compassion cœur de la mission)

1 commentaire:

mlarche@hotmail.com a dit...

C'est révoltant, ce trafic de femmes comme si c'était du bétail. Il faut le dire, le dénoncer, sensibiliser les jeunes, surtout les fillettes.
Th.