2012-06-23

ITINÉRANTE POUR UN JOUR


J’ai 17 ans. À l’école que je fréquente, nous devions nous impliquer dans un projet d’environ 50 heures qui nous donnerait des compétences pour l’avenir.

J’ai pensé que c’était une belle occasion pour en apprendre davantage sur le comportement des personnes itinérantes et leur mode de vie.

J’ai donc passé de nombreuses heures à faire du bénévolat dans un centre qui leur servait des repas; j’ai lu des livres, fait des recherches sur Internet; j’ai impliqué mon entourage et j’ai passé une journée complète dans la peau d’une itinérante, dans une station de métro.

Après avoir amassé quelques dollars, j’ai offert un bon repas chaud à un itinérant en échange d’une photo comme souvenir et comme preuve pour l’école. Dans ses yeux brillants, j’ai compris sa solitude.

Après toutes ces aventures et ces recherches, j’ai compris aussi que nous devions prendre soin des sans-abri, ils manquent de tout, surtout de contact avec les autres. Ils ne signifient plus rien pour personne. À travers mon projet j’ai compris la chance que j’avais d’avoir un abri et d’être si choyée à la maison. Je suis chanceuse tout simplement! L’objectif de cet article est d’atténuer les préjugés face aux sans-abris.

Alexandra D.

(Extraits publiés avec autorisation de L’Itinéraire)