2007-04-15

LA COMPASSION D’UN MÉDECIN

Il y a quelques mois, je me suis retrouvée à l’hôpital avec une inquiétude immense au cœur. J’étais alors dans le 1er trimestre d’une 2e grossesse et des signes me faisaient craindre le pire.

Les heures passées à l’urgence m’ont paru interminables. Quand le médecin est venu me rencontrer, il a prononcé l’expression que je redoutais : «fausse couche». Après je n’entendis plus rien, il continuait de parler mais j’étais submergée par ma peine. Il a alors pris ma main avec sollicitude. Ce simple geste m’a réconfortée, il donnait une note d’humanité à son intervention. Par cette attitude, il me disait : ‘je suis avec vous’. Le médecin ne pouvait modifier la réalité, mais il restait la compassion et c’est tout ce qui pouvait me réconforter : une présence compatissante.

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