2006-05-20

LA MORT D’UN GAMBLER
par Robert B.

Le jeu a détruit ma vie. J’ai aimé jouer et j’aime encore jouer.
Il ne me reste que deux semaines à vivre!
Est-ce que je retourne jouer pour profiter de mes dernières semaines?

En arrêtant de jouer, j’ai récupéré le pouvoir de ma vie, j’ai retrouvé un équilibre dans toutes les sphères de ma vie. J’ai un nouveau mode de vie, je suis plus près de ma famille, j’ai des amis sur qui je peux compter. Je vis une journée à la fois, comme si c’était ma dernière journée à vivre. Je prends le temps d’exprimer à tous et chacun ce qui se passe en moi, autant mes joies que mes peines.

Pourquoi je ne profiterais pas de ces derniers instants pour serrer mes enfants dans mes bras, dire à ma conjointe que je l’aime, prendre un dernier repas avec des amis? J’ai le goût que mes proches se souviennent de moi dans la sérénité de ces derniers instants de relation, de joie et de bonheur. Je suis convaincu que retourner jouer n’est pas une bonne solution pour moi.

Face à ce verdict final, si je veux éviter de perdre le contrôle, je dois me préparer : aviser mes proches de m’aider à briser mon isolement, leur dire que je veux rester près d’eux, même dans les derniers instants.

UN PEU COMME ON PRÉPARE SA RETRAITE,
ON PEUT SE PRÉPARER À VIVRE SES DERNIERS JOURS.
PARCE QUE LA VIE, C’EST COMME UN BON CAFÉ :
C’EST BON JUSQU’À LA DERNIÈRE GOUTTE !

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