2015-06-27

LA CHANCE D’AVOIR MON PÈRE

Depuis que ma mère est décédée, il y a quelques mois, je garde sa photo-souvenir avec moi en tout temps. J’ai pris la résolution d’être plus proche de mon père, j’ai la chance qu’il demeure à quelques rues de chez moi.  Le décès de ma mère plus tôt cette année m’a fait réaliser que les gens qu’on aime peuvent partir à tout moment.

Même si je n’étais pas quelqu’un qui était porté à appeler et fréquenter mes proches, j’essaie depuis que ma mère est partie, j’essaie de faire le contraire.  Mon père est un travailleur infatigable.  Il était remboureur de meubles et avait trois emplois.

A partir de l’âge de 10 ans, j’allais travailler avec lui la nuit pour retirer la housse et les broches des fauteuils.  Je l’aidais pour qu’il puisse rentrer plus rapidement à la maison.

Je n’ai jamais vraiment cru aux fêtes.  Ce qui a changé aujourd’hui c’est que je fréquente davantage ma famille. Je n’ai pas besoin d’une fête en particulier pour les rendre heureux.

Merci.

Jean-Pierre M.

(L’Itinéraire – Publié avec autorisation)