Depuis que ma mère est décédée, il y a
quelques mois, je garde sa photo-souvenir avec moi en tout temps. J’ai pris la
résolution d’être plus proche de mon père, j’ai la chance qu’il demeure à
quelques rues de chez moi. Le décès de
ma mère plus tôt cette année m’a fait réaliser que les gens qu’on aime peuvent
partir à tout moment.
Même si je n’étais pas quelqu’un qui était
porté à appeler et fréquenter mes proches, j’essaie depuis que ma mère est
partie, j’essaie de faire le contraire.
Mon père est un travailleur infatigable.
Il était remboureur de meubles et avait trois emplois.
A partir de l’âge de 10 ans, j’allais
travailler avec lui la nuit pour retirer la housse et les broches des
fauteuils. Je l’aidais pour qu’il puisse
rentrer plus rapidement à la maison.
Je n’ai jamais vraiment cru aux fêtes. Ce qui a changé aujourd’hui c’est que je
fréquente davantage ma famille. Je n’ai pas besoin d’une fête en particulier
pour les rendre heureux.
Merci.
Jean-Pierre M.
(L’Itinéraire – Publié avec autorisation)