2017-03-21

MAXINE SE RACONTE

Elle raconte ses anecdotes d’enfance et les épreuves de sa vie, qu’elle ponctue de petits rires et de grands sourires.

Elle passe 2 ans en Espagne et revient en situation de détresse. ‘’J’ai alors rencontré des personnes qui me voulaient du mal, ça m’a traumatisée, j’ai sauté une coche’’.  Elle reçoit un diagnostic de schizophrénie, puis elle est hospitalisée.

Maxine découvre l’Itinéraire, y travaille de temps en temps.  Avec son baccalauréat, deux certificats et une formation comme enseignante, elle essaie de revenir sur le marché du travail. ‘’Je me suis rendue compte que j’étais nulle, côté discipline avec les enfants, j’ai dû quitter parce que j’étais incapable de faire le travail.’’

Elle retourne faire ce qu’elle sait faire de mieux, vendre. ‘’J’ai été vendeuse toute ma vie, c’est quelque chose que j’aime, ce n’est pas compliqué, ce n’est pas stressant.  C’est important pour moi de faire une job qui ne me stresse pas, parce que le stress et le traumatisme m’ont amenée à la maladie.

Maxine revient alors à l’Itinéraire, elle vend le magazine sans stress. Aujourd’hui, elle affirme qu’elle est réjouie par cette situation. Elle rit avec les clients, la dignité est retrouvée et les proches avec qui elle a renoué.

Son prochain projet?  Suivre un cours de langue arabe, langue dont elle apprécie la mélodie et la sonorité.

Lu dans l’Itinéraire (publié avec autorisation)
Publié par Th. Dr.