2013-11-27

LA MISÉRICORDE SELON LE PAPE FRANÇOIS

Une rencontre avec le Pape François

Ma devise, dit le Pape François, je l’ai toujours ressentie comme profondément vraie pour moi. Le mot latin miserando me semble intraduisible tant en italien qu’en espagnol. Il me plaît de le traduire ainsi : EN FAISANT MISÉRICORDE.


Quand il évoque son élection : « C’est ce que je suis : un pécheur sur lequel le Seigneur a posé les yeux. C’est ce que j’ai dit quand on m’a demandé si j’acceptais mon élection au Pontificat : je suis pécheur, mais par la miséricorde et l’infinie patience de Notre Seigneur Jésus-Christ, je suis confiant et j’accepte en esprit de pénitence.” »


« Les ministres de l’Église doivent être miséricordieux, prendre soin des personnes, les accompagner comme le bon Samaritain qui lave et relève son prochain. Les ministres de l’Église doivent être des personnes capables de réchauffer le cœur des personnes, de dialoguer et cheminer avec elles, de descendre dans leur nuit, dans leur obscurité, sans se perdre. »


Parler de la miséricorde, c’est rappeler que le cœur de l’Évangile, c’est l’annonce du Salut. Pour le Pape François, c’est cette annonce qu’il faut privilégier avant tout, le reste venant comme un corollaire : « L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l’eurent les disciples d’Emmaüs. « Une belle homélie, une vraie homélie doit commencer avec la première annonce, avec l’annonce du salut. Il n’y a rien de plus solide, de plus profond et sûr que cette annonce. Ensuite il faut faire une catéchèse, en tirer une conséquence morale. »


Isabel Rodelet 31 octobre 2013, dans Terre de Compassion



Aucun commentaire: